A quelle terrible superficialité on a dû faire face avec le matraquage sur la fin du monde, un matraquage mélangeant irrationalisme bourgeois et propagande anti-populaire, le peuple étant censé être par nature superstitieux, stupide, etc. Les médias ont impeccablement montré leur nature de classe, afin que le peuple se moque de lui-même, que chaque individu ne cherche qu'une chose: se moquer des masses.
A côté de cela, qui a eu un aspect international, l'affaire Depardieu est une expression quasi parfaite de l'ambiance qui prédomine dans notre propre pays. Beaucoup de choses ont été dites. La présidente du Medef, Laurence Parisot, a exprimé son mécontentement au sujet de l'incapacité de François Hollande et du Parti Socialiste à casser la lutte des classes, elle regrette que « François Hollande fasse l'inverse de ce qu'il promettait », à savoir « pacifier le pays et réduire les antagonismes. »
Elle manie le chantage de la bourgeoisie qui affirme qu'elle est prête à abandonner la France : « Rien n'est fait pour favoriser les talents », « le doute s'installe chez les forces vives du pays. »
Les forces vives du pays ! Les forces vives du pays, comme si c'était la bourgeoisie, dont la décadence saute aux yeux chaque jour davantage. La bourgeoisie n'a plus rien à dire, elle est totalement parasitaire, et elle prétendrait être force vive ?
Mais attention, il faut bien noter que Laurence Parisot craint également la tendance au fascisme, elle qui représente le libéralisme bourgeois. Voilà pourquoi elle a expliqué, évoquant Gérard Depardieu et Bernard Arnault: « En ce moment, on est en train de dire : 'Vous, monsieur Depardieu, êtes indigne d'être français', 'Vous, monsieur le dirigeant, également'. On est en train de recréer un climat de guerre civile, qui s'apparente à 1789 »
S'il est vrai qu'il est possible de remplacer 1789 par 1917, il ne faut pas rater le fait que le « 1789 » dont elle parle peut correspondre à 1922 ou 1933. Connaître l'histoire de la révolution française est ici très utile : ce que craint Parisot, c'est n'est pas seulement la révolution socialiste, c'est aussi une vaste mobilisation plébéienne, soutenant un mouvement fasciste.
Et gageons que la manifestation réactionnaire du 13 janvier va considérablement renforcer la tendance au fascisme. La contre-révolution s'affirme chaque jour davantage, exigeant des progressistes un saut qualitatif impératif sur le plan de l'économie politique, sur le plan de la compréhension du matérialisme dialectique. Nous sommes, comme prévu, à l'aube des années 1930.
A côté de cela, qui a eu un aspect international, l'affaire Depardieu est une expression quasi parfaite de l'ambiance qui prédomine dans notre propre pays. Beaucoup de choses ont été dites. La présidente du Medef, Laurence Parisot, a exprimé son mécontentement au sujet de l'incapacité de François Hollande et du Parti Socialiste à casser la lutte des classes, elle regrette que « François Hollande fasse l'inverse de ce qu'il promettait », à savoir « pacifier le pays et réduire les antagonismes. »
Elle manie le chantage de la bourgeoisie qui affirme qu'elle est prête à abandonner la France : « Rien n'est fait pour favoriser les talents », « le doute s'installe chez les forces vives du pays. »
Les forces vives du pays ! Les forces vives du pays, comme si c'était la bourgeoisie, dont la décadence saute aux yeux chaque jour davantage. La bourgeoisie n'a plus rien à dire, elle est totalement parasitaire, et elle prétendrait être force vive ?
Mais attention, il faut bien noter que Laurence Parisot craint également la tendance au fascisme, elle qui représente le libéralisme bourgeois. Voilà pourquoi elle a expliqué, évoquant Gérard Depardieu et Bernard Arnault: « En ce moment, on est en train de dire : 'Vous, monsieur Depardieu, êtes indigne d'être français', 'Vous, monsieur le dirigeant, également'. On est en train de recréer un climat de guerre civile, qui s'apparente à 1789 »
S'il est vrai qu'il est possible de remplacer 1789 par 1917, il ne faut pas rater le fait que le « 1789 » dont elle parle peut correspondre à 1922 ou 1933. Connaître l'histoire de la révolution française est ici très utile : ce que craint Parisot, c'est n'est pas seulement la révolution socialiste, c'est aussi une vaste mobilisation plébéienne, soutenant un mouvement fasciste.
Et gageons que la manifestation réactionnaire du 13 janvier va considérablement renforcer la tendance au fascisme. La contre-révolution s'affirme chaque jour davantage, exigeant des progressistes un saut qualitatif impératif sur le plan de l'économie politique, sur le plan de la compréhension du matérialisme dialectique. Nous sommes, comme prévu, à l'aube des années 1930.
No hay comentarios:
Publicar un comentario