viernes, 1 de marzo de 2013

PCMLMF.- éditorial du 1er mars 2013

« Le président Mao nous a souvent rappelé, par le dicton: « L'arbre préfère le calme, mais le vent continue de souffler », que la lutte des classes est un fait objectif, indépendant de la volonté de l'Homme. » (éditorial du Quotidien du peuple du 2 juin 1966 : Une grande révolution qui touche l'Homme dans ce qu'il a de plus profond)

Comment se fait-il qu'avec la crise actuelle en France, les masses soient autant paralysées ? C'est en fait très simple à comprendre : la spontanéité n'existe pas, et la conscience sociale des masses est clairement en retard sur le mouvement historique.

C'est un grand « trou » également entretenu, autant que possible, par les anarcho-trotskystes désormais extrêmement proches culturellement du Front de Gauche, grande machine à illusion.

Seulement, à force de reporter les échéances, la facture sera d'autant plus salée. La bourgeoisie peut bien mettre en avant les Stéphane Hessel qu'elle veut, les Jean-Luc Mélenchon qu'elle veut, rien de tout cela ne tiendra.

Avec la gigantesque dimension de la crise générale du capitalisme, la France va connaître un grand bouleversement, la guerre civile entre les classes sociales, avec la tentative pour la bourgeoisie d'instaurer le fascisme pour aller à la guerre impérialiste, et de notre côté la bataille pour l'inéluctable triomphe de la guerre populaire, de la révolution socialiste.

Avec Voie Lactée, c'est l'esprit encyclopédiste qui s'affirme, pour la grande synthèse, pour rendre explicite tous les aspects du matérialisme dialectique, pour que ses armes idéologiques indestructibles puissent être saisies. Tel est le travail d'avant-garde, la grande préparation !

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