Ainsi donc, les fascistes ont réussi leur coup : imposer une manifestation annuelle à la mi-mai à Paris (voir notre article ici, et deux autres compte-rendus existant ici ainsi que là).
Et non seulement ils ont réussi d'organiser un rassemblement en
« bloc » structuré, mais qui plus il n'y a pas eu d'opposition, la scène
anarchiste parisienne ayant abandonné le terrain, jetant à la poubelle
leur propre tradition, et cela au moment où il ne fallait vraiment, mais
alors vraiment pas du tout.
Tout cela est un très mauvais signal, tout comme l'est la nouvelle présence (importante) de néo-nazis au parlement grec.
Cependant,
il faut savoir être dialectique et refuser toute lecture unilatérale et
pessimiste. De la même manière qu'imaginer que la révolution est pour
demain est une illusion, il serait erroné de ne pas comprendre
qu'après-demain elle va être une actualité faisant vaciller le
capitalisme.
Car, ce que nous connaissons, c'est
tout simplement la crise générale du capitalisme. Nous pourrions dire
ici simplement également que ce moment, nous l'avons prévu ; nous
paraissions décalé hier, sauf qu'hier nous savions que rien ne resterait
pareil.
Faut-il rappeler les illusions massives
qui existaient dans la société française il y a 6 mois, il y a 5 ans, il
y a 15 ans ? Il y a 15 ans, Jospin était premier ministre ; faut-il
rappeler comment la société française s'imaginer maîtriser le « cours de
son destin » ?
Les nationalistes qui pullulent
sont justement le fruit de ce désenchantement. Un désenchantement qui
existe largement dans certains secteurs des masses, et qui ne pourra
disparaître qu'en se transformant en une juste compréhension de la
réalité matérielle et de son inévitable transformation.
Ce
qui signifie, une fois de plus nous le disons et c'est le coeur de
notre identité, le matérialisme dialectique est ce qu'il faut
comprendre. C'est en comprenant le matérialisme dialectique qu'on peut
comprendre les phénomènes, les processus, qu'on peut faire les bons
choix, qui ne sont d'ailleurs pas des « choix » mais l'acceptation de
l'inévitable mouvement de la matière éternelle.
Face
au fascisme, il y a le matérialisme dialectique, il y a le PCMLM à
construire ! Alors rapperlons donc l'utilité de quelques documents
récents, qui fournissent le noyau de notre idéologie, de notre méthode
de pensée et d'action:
Chaque
jour qui passe, la crise s'approfondit, l'ancien perd ses forces, le
nouveau se renforce, se structure, se synthétise, jusqu'à la
matérialisation du PCMLM comme avant-garde du processus de dépassement
du mode de production capitaliste : la révolution socialiste!
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