lunes, 28 de enero de 2013

PCMLMF.- édito du 25 janvier 2013

La crise générale du capitalisme touche le capitalisme en général, mais elle s'exprime dans un cadre national, et c'est sur son propre pays qu'il faut porter l'attention en particulier. Car une crise s'exprime avec des traits particuliers, selon la culture, l'économie, l'histoire. Le fascisme italien n'a pas été le national-socialisme allemand, et inversement Lénine ne voyait pas la Russie comme Mao Zedong voyait la Chine.

Face à cette crise, il y a la revendication réformiste, petite-bourgeoise et cosmopolite : soutenir les « pussy riot », proposer des réformes « sociétales » en élargissant les « droits », revendiquer la liberté de « choix » et la valeur du subjectivisme dans les arts et la littérature, se profilant comme alternative de gauche au Parti Socialiste, etc.

Il y a également la solution réactionnaire : rétablir les valeurs traditionnelles, valoriser l'unité nationale, exiger un pouvoir fort, sacraliser l'idéologie de « l'homme providentiel », etc.

Et il doit exister la proposition révolutionnaire : assumer l'héritage culturel national, revendiquer la civilisation, réfuter le subjectivisme, affirmer l'esprit de synthèse, de symbiose, d'universalisme.

Aujourd'hui en France, la solution réactionnaire est en train de balayer la revendication réformiste, celle-ci se voilant la face sans commune mesure, fantasmant sur un « peuple de gauche », imaginant une rébellion spontanée, célébrant le subjectivisme et le spontanéisme. C'est dans la conscience de cette réalité que se fonde la conscience révolutionnaire atteignant le matérialisme dialectique.

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