Il y a 300 ans naissait Jean-Jacques Rousseau, le 28 juin 1712 à Genève. La rédaction de Voie Lactée est fière d'avoir pu produire une série de documents à son sujet, lui qui a joué un rôle tellement important dans l'histoire de notre pays.
Si la bourgeoisie française célèbre Voltaire, l'insupportable râleur anti-philosophe, nous communistes nous savons bien que c'est son ennemi mortel, Jean-Jacques Rousseau, qui joue un rôle progressiste capital et historique.
Rousseau a, en effet, rattrapé l'incapacité de la bourgeoisie française à assumer le calvinisme ou une forme de protestantisme en général, comme arme pour renverser l'obscurantisme religieux catholique.
Il a ainsi théorisé le déisme, avec sa Profession de foi du Vicaire savoyard (qui fait partie de l'ouvrage Émile ou De l'éducation), qui aura un impact énorme.
Il a également théorisé la république à la française, avec son Contrat social.
Rousseau est ainsi le véritable théoricien de la bourgeoisie en marche vers la révolution, le plus grand héraut de la vision du monde bourgeoise à son époque.
Si on ne comprend pas Rousseau, on ne comprend tout simplement pas la France bourgeoise et ses contradictions, comme son culte religieux de la laïcité, ses « cathos de gauche » alliés des républicains franc-maçons, son culte de la Nation comme « absolu » allant de pair avec la célébration d'un individualisme râleur et intempestif.
Quand on comprend Rousseau, on comprend tout cela, et on voit mieux comment on peut avancer vers la révolution socialiste. Tel est notre travail, qui se fonde sur un refus absolu du cosmopolitisme.
Nous étudions tant l'histoire de la lutte des classes que l'histoire de la lutte des idées qui va avec ; avec Mao Zedong, nous connaissons l'importance de la culture, de l'idéologie.
C'est pourquoi, suite à la section « Avicenne et Averroès » avec les nombreux documents sur l'averroïsme, nous ouvrons en cet anniversaire des 300 ans de la naissance de Rousseau une section « Des libertins aux Lumières. »
Car il y a une ligne nette, tortueuse et en spirale, qui va des philosophes de la Grèce à la Falsafa arabo-persane, de cette dernière à l'averroïsme latin et l'humanisme lors de la Renaissance en Europe...
Puis de la Renaissance aux libertins... et des libertins aux Lumières !
Puis, naturellement, des Lumières et de leurs matérialismes français et anglais au socialisme utopique, du socialisme utopique au socialisme scientifique !
Notre travail, de nature encyclopédique que toute personne un tant soit peu marxiste comprend également, consiste ni plus ni moins à fournir les clefs intellectuelles et culturelles pour saisir la genèse du matérialisme dialectique en général, et dans les conditions concrètes françaises en particulier !
Telle est notre ambition. Et même si jamais nous avons une position erronée, une analyse erronée, nous savons que dans tous les cas, nous avons eu au moins un embryon de rôle d'avant-garde, car ces questions, elles doivent être inévitablement posées. Aucune révolution socialiste n'aura lieu en France sans passer par ce chemin.
Peut-être déblayons-nous mal, mais nous savons qu'au moins nous travaillons sur la route qui est correcte. Rien que cela est juste ! Et nous pensons évidemment, qui plus est, que nous déblayons correctement ! Ce que nous forgeons, ce sont les armes les plus importantes pour la révolution socialiste : la compréhension du matérialisme dialectique dans les conditions historiques de la France !
Si la bourgeoisie française célèbre Voltaire, l'insupportable râleur anti-philosophe, nous communistes nous savons bien que c'est son ennemi mortel, Jean-Jacques Rousseau, qui joue un rôle progressiste capital et historique.
Rousseau a, en effet, rattrapé l'incapacité de la bourgeoisie française à assumer le calvinisme ou une forme de protestantisme en général, comme arme pour renverser l'obscurantisme religieux catholique.
Il a ainsi théorisé le déisme, avec sa Profession de foi du Vicaire savoyard (qui fait partie de l'ouvrage Émile ou De l'éducation), qui aura un impact énorme.
Il a également théorisé la république à la française, avec son Contrat social.
Rousseau est ainsi le véritable théoricien de la bourgeoisie en marche vers la révolution, le plus grand héraut de la vision du monde bourgeoise à son époque.
Si on ne comprend pas Rousseau, on ne comprend tout simplement pas la France bourgeoise et ses contradictions, comme son culte religieux de la laïcité, ses « cathos de gauche » alliés des républicains franc-maçons, son culte de la Nation comme « absolu » allant de pair avec la célébration d'un individualisme râleur et intempestif.
Quand on comprend Rousseau, on comprend tout cela, et on voit mieux comment on peut avancer vers la révolution socialiste. Tel est notre travail, qui se fonde sur un refus absolu du cosmopolitisme.
Nous étudions tant l'histoire de la lutte des classes que l'histoire de la lutte des idées qui va avec ; avec Mao Zedong, nous connaissons l'importance de la culture, de l'idéologie.
C'est pourquoi, suite à la section « Avicenne et Averroès » avec les nombreux documents sur l'averroïsme, nous ouvrons en cet anniversaire des 300 ans de la naissance de Rousseau une section « Des libertins aux Lumières. »
Car il y a une ligne nette, tortueuse et en spirale, qui va des philosophes de la Grèce à la Falsafa arabo-persane, de cette dernière à l'averroïsme latin et l'humanisme lors de la Renaissance en Europe...
Puis de la Renaissance aux libertins... et des libertins aux Lumières !
Puis, naturellement, des Lumières et de leurs matérialismes français et anglais au socialisme utopique, du socialisme utopique au socialisme scientifique !
Notre travail, de nature encyclopédique que toute personne un tant soit peu marxiste comprend également, consiste ni plus ni moins à fournir les clefs intellectuelles et culturelles pour saisir la genèse du matérialisme dialectique en général, et dans les conditions concrètes françaises en particulier !
Telle est notre ambition. Et même si jamais nous avons une position erronée, une analyse erronée, nous savons que dans tous les cas, nous avons eu au moins un embryon de rôle d'avant-garde, car ces questions, elles doivent être inévitablement posées. Aucune révolution socialiste n'aura lieu en France sans passer par ce chemin.
Peut-être déblayons-nous mal, mais nous savons qu'au moins nous travaillons sur la route qui est correcte. Rien que cela est juste ! Et nous pensons évidemment, qui plus est, que nous déblayons correctement ! Ce que nous forgeons, ce sont les armes les plus importantes pour la révolution socialiste : la compréhension du matérialisme dialectique dans les conditions historiques de la France !
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