Ceux et celles qui ont vu, ou enduré, la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Londres ont pu constater l'énorme capacité culturelle de l'impérialisme britannique. Il faut toute l'assurance impérialiste pour oser le kitsch de l'acteur Daniel Craig venant à Buckingham Palace en jouant James Bond pour chercher la reine pour aller à la cérémonie d'ouverture des jeux.
Il faut tout le cynisme impérialiste pour voir l'hymne national joué de manière humaniste par des enfants sourds en tenue d'hôpital, alors que le drapeau est soulevé par des soldats.
Il faut toute la capacité de récupération impérialiste pour passer comme comme musique contestataire une chanson des Jam critiquant la manipulation des masses par les médias. Il y aq même eu de l'Underworld... et on notera particulièrement le ska, The Who, the Stranglers ou même les Sex Pistols... gage que toute les cultures punk, skinhead (reggae), techno version drogues synthétiques... n'ont rien de révolutionnaires!
C'est même Danny Boyle – le décadent à l'origine des très « rebelles » Trainspotting, 28 jours après et autres oeuvres racoleuses et social-darwinistes pour la jeunesse, qui est le régisseur de tout ce spectacle de l'ouverture.
Il y a là des moyens au service d'une idéologie, avec une force de mobilisation remarquable. Avec un tel spectacle, les révolutionnaires britanniques sont littéralement anéantiEs sans culture et idéologie du plus haut niveau.
Tout cela n'est pas sans rappeler les incroyables discours de Churchill au début de la seconde guerre mondiale, discours d'une force mobilisatrice rare.
Le 13 mai 1940, il expliquait au Parlement:
« Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. Nous avons devant nous une tâche de l'ordre le plus ardu. Nous avond devant nous beaucoup, beaucoup de mois de lutte et de souffrance. Vous demandez quel est notre but? Je peux répondre en un mot: la Victoire. La Victoire à tout prix – la Victoire malgré la terreur – la Victoire, aussi long et dur soit la route, parce que sans la victoire il n'y a pas de survie.»
Le 4 juin 1940, Churchill ré-expliquera cette ligne:
« Nous irons jusqu'au bout. Nous nous battrons en France, nous nous battrons sur les mers et les océans, nous nous battrons avec une confiance croissante et une force croissante dans les airs, nous défendrons notre île, quel qu'en soit le coût. Nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains d'atterrissage, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines; nous ne nous rendrons jamais. »
Voilá les hauteurs qu'il faut atteindre et dépasser, si on veut être autre chose que le résidu sociologique d'une société capitaliste d'une incroyable force!
Il faut tout le cynisme impérialiste pour voir l'hymne national joué de manière humaniste par des enfants sourds en tenue d'hôpital, alors que le drapeau est soulevé par des soldats.
Il faut toute la capacité de récupération impérialiste pour passer comme comme musique contestataire une chanson des Jam critiquant la manipulation des masses par les médias. Il y aq même eu de l'Underworld... et on notera particulièrement le ska, The Who, the Stranglers ou même les Sex Pistols... gage que toute les cultures punk, skinhead (reggae), techno version drogues synthétiques... n'ont rien de révolutionnaires!
C'est même Danny Boyle – le décadent à l'origine des très « rebelles » Trainspotting, 28 jours après et autres oeuvres racoleuses et social-darwinistes pour la jeunesse, qui est le régisseur de tout ce spectacle de l'ouverture.
Il y a là des moyens au service d'une idéologie, avec une force de mobilisation remarquable. Avec un tel spectacle, les révolutionnaires britanniques sont littéralement anéantiEs sans culture et idéologie du plus haut niveau.
Tout cela n'est pas sans rappeler les incroyables discours de Churchill au début de la seconde guerre mondiale, discours d'une force mobilisatrice rare.
Le 13 mai 1940, il expliquait au Parlement:
« Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. Nous avons devant nous une tâche de l'ordre le plus ardu. Nous avond devant nous beaucoup, beaucoup de mois de lutte et de souffrance. Vous demandez quel est notre but? Je peux répondre en un mot: la Victoire. La Victoire à tout prix – la Victoire malgré la terreur – la Victoire, aussi long et dur soit la route, parce que sans la victoire il n'y a pas de survie.»
Le 4 juin 1940, Churchill ré-expliquera cette ligne:
« Nous irons jusqu'au bout. Nous nous battrons en France, nous nous battrons sur les mers et les océans, nous nous battrons avec une confiance croissante et une force croissante dans les airs, nous défendrons notre île, quel qu'en soit le coût. Nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains d'atterrissage, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines; nous ne nous rendrons jamais. »
Voilá les hauteurs qu'il faut atteindre et dépasser, si on veut être autre chose que le résidu sociologique d'une société capitaliste d'une incroyable force!
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